jeudi 2 avril 2015

Visite de Monseigneur Pierre-Marie Carré.



Causerie avec notre Archevêque de Montpellier Monseigneur Pierre-Marie Carré le 12 mars 2015



Ce 12 Mars 2015, la Roseraie a reçu dans ses murs Monseigneur Pierre Marie Carré Archevêque de Montpellier. Il a célébré l’Eucharistie, pris son repas avec les résidents au milieu d’une table de différentes responsables. 

Ce repas fut suivi d’une causerie. Il nous a parlé du 2d synode sur la famille qui aura lieu en Octobre prochain. C’est lui qui doit recevoir les réponses au questionnaire sur la famille pour en faire une synthèse, qui sera envoyée à Rome pour le 15 Avril 2015.

Il a évoqué la vocation de la famille et sa mission dans le monde, la préparation au mariage. Il y a 70.000 mariages religieux par an, plus de pacs que de mariages civiles. La famille est fragile. Aujourd’hui ce qui est constaté c’est le progrès de l’individualisme. Quand la famille se divise, ce sont les enfants qui en souffrent ; c’est elle qui doit faire l’éducation des enfants. Il y a des mouvements familiaux qui existent, dans les paroisses, des soutiens pastoraux. Il ne faut pas oublier les célibataires. 4 évêques de France iront au Synode.
-        Pour les divorcés remariés, pourquoi cet éloignement des sacrements.
-        Rencontre des familles.
-        Que le mariage civil soit valorisé.

-        Accompagner le Synode par la prière pour chercher ce qu"il y a de mieux. Il y a une quarantaine de dossiers pour l'annulation de mariages. Il a parlé de la nouvelle évangélisation. Lire la Joie de l’Évangile par le Pape François.
-        Proposer mission et fraternité ; perspective d'une vie fraternelle puisée dans la Parole de Dieu.
-        Élargir l'horizon.

-        Il nous a parlé des grandes  préoccupations du diocèse. La question du clergé, des vocations. 38 prêtres diocésains sont décédés entre 2010-2012. Un prêtre ordonné ; 10 Vierges  consacrées, une 11ème le sera à la  fête du Sacré-Cœur. Il nous demande de prier pour les vocations, pour la transmission de la Foi. Constituer des groupes. Que les responsables des autres religions se concertent. Voir "Marseille - Espérance". Pour les responsables des diverses religions être une force de propositions dans la ville. Il nous rappelle le jumelage avec le Mali, 50 ans, l'année dernière. Le lien continue.

-        Depuis trois ans  Monseigneur Pierre Marie Carré la constitution des groupes de la Parole de Dieu; ces groupes ont étudié l’Évangile de Marc, celui de Luc et maintenant et maintenant les Actes des Apôtres. 

-        Ces groupes sont travaillés par la Parole de Dieu et deviennent des fraternités réelles en se livrant aux autres, en mettant la Parole e Dieu au centre de leur vie.
Pour Pâques 50 catéchumènes seront baptisés.
 
-        Cette année est dédiée à la Vie Consacrée et les conférences de carême sont centrées sur la vie religieuse.
-        Nous remercions notre archevêque pour toute la vie du diocèse qu'il nous a fait entrevoir.

                                                                                                                     Sœur Marie-Louise Fey

mardi 3 février 2015

Théâtre!!!



Scénettes sur les noms des rues du quartier "Boutonnet"
offertes par les habitants du quartier.

D’abord, un grand merci à eux  pour avoir pensé à nous divertir en nous donnant une partie de leur après-midi. Et quel régal que cet après-midi où la petite histoire rejoint la grande ! Le héraut avec son beau panache nous annonce quatre petites scènes qui vont illustrer les noms des rues du Dahomey, Moquin-Tandon, Francèse de Cézelli et Pouget.

            Voici d’abord le premier roi du Dahomey qui vient nous rappeler la traite des Noirs et la colonisation du 19ème siècle. Il se présente lui-même : Gangnihessou  couronné en 1600. Le costume fastueux, la couronne, le sceptre tout nous parle de grandeur qui demande le respect. Nous le lui devons bien pour réparer les fautes de nos ancêtres qui firent de son grand pays une vulgaire colonie de l’Afrique Occidentale française. Heureusement ce nom demeure et c’est dans notre quartier que la mémoire du Dahomey  reste gravée présentement et pour l’éternité »

            Et  maintenant nous voici à Montpellier, durant l’année 1848 , dans la demeure du cousin d’Alfred Moquin Tandon. Arrive une dame qui paraît hors d’elle ; «  Votre cousin, ce fou de Moquin Tandon va provoquer la honte, oui, la honte et la ruine de la famille…
Mais la cousine ne paraît pas très inquiète… Elle en a vu d’autres.. Lors d’un voyage à Paris, n’a-t-il pas osé écrire : »J’ai remarqué que beaucoup de ces Messieurs  étaient fort au dessous de leur réputation. L’usurpation du génie est assez commune à Paris. »
. Et cette fois nous apprendrons qu’Alfred Moquin-Tandon a mystifié tous les savants de l’époque en publiant un magnifique livre médiéval, découvert par lui, annoté de sa propre main et qui a provoqué l’admiration de tous. Mais voici que dans une nouvelle édition, il avoue dans la préface, être lui-même l’auteur de ce texte soi-disant écrit en langue romane. Le cousin éclate de rire. « Mais c’est vraiment un génie
Et le héraut reprendra : « Eh  oui, Alfred Moquin-Tandon est un vrai faussaire, mais il restera un vrai savant dont les travaux sur les sangsues, les mollusques et les épinands font encore référence aujourd’hui. Il deviendra Professeur à la Faculté de Médecine de Paris et entrera  à l’Académie des Sciences!. !

            Avec Francese de Cézelli, nous voici transportés au temps des guerres de religion. Henri  IV vient de succéder à son cousin Henri III, mais beaucoup de catholiques ne le reconnaissent pas comme roi. Ils forment : »La Ligue », s’unissent aux Espagnols contre le roi.. Cézelli est un fidéle du roi, gouverneur de la place de Leucate. Malheureusement il a été fait prisonnier  par les Espagnols et il croupit dans la prison de Narbonne. Sur son ordre, c’est son épouse Francese de Cezelli qui gouverne la place de Leucate et a entamé des négociations avec les Espagnols.
Nous sommes en 1589, à Portel-des-Corbières, entre Leucate et Narbonne dans le salon de Madame de Cezelli. Deux dames, ,vêtues de noir, en costumes d’époque. :
-Alors, Magueulonne, quelles nouvelles de ,mon époux ?
-Rassurez-vous, il va très bien, il vous assure qu’il ne manque de rien. Monsieur Garceran de Cartella, votre ami, veille à son confort.
-Vivement Francese s’indigne :: ce n’est pas mon ami, Magueulonne. Monsieur de Cartella est un catalan, il compte parmi nos ennemis. Il veut les clés de Leucate et cela je ne les donnerai jamais.
Survient un gentilhomme. Nous devinons très vite que c’est Monsieur de Cartella, et que sous prétexte  de négociations, il est amoureux de Madame de Cezelli, ce qui va nous valoir quelques  belles répliques chevaleresques bien caractéristiques de l’époque.Il apporte de mauvaises nouvelles :
-Il faut rendre les clés de la ville de Leucate, Madame, sinon le maréchal de Joyeuse va donner l’ordre d’étrangler votre mari  demain matin.
-Allez dire à vos amis : »Ma fortune, ma vie sont à moi, prenez-les, je vous les donne volontiers pour mon époux. Mais la ville est au Roi et mon honneur à Dieu, je dois les conserver jusqu’au dernier soupir »
Et comme Monsieur de Cartella insiste :
J’ai des biens considérables. Je les ai offerts  et je les offre encore pour rançon, mais je ne rachèterai point une vie dont il aurait honte de jouir
Pour plaire à Madame de Cezelli, monsieur de Cartella trouvera un stratagème :il fera évader Monsieur de Cezelli, à condition de le garder à l’abri de tout regard et de le faire changer d’identité. Et comme Francèse ne sait comment  le remercier, il répond solennellement :
-Je ne veux ni votre fortune, ni le sacrifice de votre vie…Je vous demande encore davantage…
Qu’adviendra-t-il, Le héraut ne nous le dit pas ; il revient à la grande histoire.Les assiégeants se retirèrent trois semaines plus tard. En reconnaissance pour son courage, le roi Henri IV confia la ville de Leucate à Francèse de Cezelli qui exerça cette fonction jpendant 27 ans jusqu’à la fin de sa vie.

Enfin, la rue Pouget. Nous la connaissons tous, mais Monsieur Pouget est un parfait inconnu pour nous. Et nous allons découvrir, qu’en son temps, il fut célèbre, même à Paris. Certes il était natif de Montpellier, il écrivit le catéchisme de Montpellier, mais nos acteurs vont nous révéler un épisode savoureux de sa vie parisienne.
Sur la scène, un fauteuil, des couvertures. Entre un vieux Monsieur, toussant, crachant, enveloppé de châles . C’est Monsieur de La Fontaine qui s’appuie sur le bras de son amie Madame de la Sablière. C’est un moment important pour lui ; il s’agit de mettre de l’ordre dans sa vie, et il attend  l abbé Pouget pour sa dernière confession.  On sonne. Entre le jeune abbé, comme un ouragan. Et malgré les supplications de Madame de la Sablière :
-Soyez doux avec lui. Il est si gentil, que le Bon Dieu  n’aura jamais le courage de le damner.
l’abbé s’adresse sévèrement à La Fontaine . Le jansénisme n’est pas loin !...
Vos contes diaboliques,  vos pièces licencieuses  inspirés du démon, il faut que vous les adjuriez..et en présence de vos pairs de l’Académie  française .Et cette dernière comédie dont j’ai entendu parler, il faut que vous la brûliez, sinon c’est vous qui brûlerez dans le feu terrible de l’enfer
La Fontaine a beau  plaider sa cause  à travers toux, pleurs, supplications il doit capituler.Il choisira l’absolution, car dans ce siècle de foi, malgré des mœurs licencieuses, on croit  à une vie après la mort. Et la postérité ne connaîtra jamais la dernière œuvre de La fontaine !..
-        .
Beaucoup d’applaudissements pour le jeu des acteurs, les décors les costumes d’époque. Et beaucoup de reconnaissance pour ceux qui nous ont divertis tout en faisant revivre nos souvenirs d’histoire..



                                                                                       Marie-Louise Fabre







-         
-


-         




        

jeudi 29 janvier 2015

promenade au pont du gard



Pont du Gard 20 novembre 2014.


 Splendide promenade, au bord du gardon, nous avons beaucoup marché, au programme : visite du pont et  pique-nique dans une salle de restaurant petit groupe sympa, journée très conviviale.

 Le temps était doux, nous étions ravies, mais fatiguées. Je ne regrette pas d’y être allée.
                                                       

                                                                     Geneviève livet



lundi 12 janvier 2015

Meilleurs Voeux pour cette Nouvelle Année!

Les résidents de La Roseraie Sainte-Odile vous présentent leurs Meilleurs Vœux Pour l'année 2015 :)

Nous avons la joie de partager avec vous notre film d'animation, "Didelle a faim"

 https://vimeo.com/111000119

Bonne Année à tous!






lundi 22 décembre 2014

"Silence, On tourne!!"



       La réussite d’une vraie « professionnelle »

                                      Devenue une « grande amie » !


A l’EHPAD de la Roseraie lorsque parmi d’autres une proposition nous est faite de construire un court métrage, sur un sujet qui nous plairait, très peu parmi nous acquiescent à ce projet ! 

      Comment nous, résidentes âgées, pouvons-nous nous lancer dans une telle aventure ?

Mais voilà ! Nous ne savions-pas que Mollie… arrivait chez nous, conquise par nos lieux d’habitation et notre jardin avec, dans ses bagages, des réussites précédentes et surtout une compétence professionnelle jointe à des qualités exceptionnelles d’accueil, de gentillesse, de disponibilité. 
Bref, en deux rencontres, un groupe de personnes, dont plusieurs en « situation de handicap » selon la formule adoptée, vont devenir les chevilles ouvrières de l’élaboration d’un film.

          Je passe sur une première réalisation,  construite sur le thème de l’ « amour », pas mal du tout, pour vous faire vivre les différentes étapes, durant des mois, de la seconde réalisation d’un autre court métrage : « Didelle a faim ».

          Au départ, Gisèle, une de nos sœurs, évoque un souvenir de sa petite enfance, peu glorieux mais bien vivant encore dans sa mémoire : un épisode de son voyage en train avec ses parents durant lequel, ayant refusé « l’omelette » au buffet de la gare, elle piqua le sandwich d’un petit de son âge sans mot dire ! Le scénario est retenu.

          La réalisatrice, Mollie, assistée d’une fidèle collaboratrice, Claire notre animatrice, vrai chef décorateur, met aussitôt en scène tous les éléments nécessaires pour l’élaboration du film, à savoir les matériaux retenus, les éclairages, les sons, les dialogues, les fonds d’écran, les musiques. Bref tout ce qui va durant des semaines occuper pas mal de personnes qui, avec plaisir, participeront à la construction du film en  dessinant, coupant, collant, peignant, sur papier et cartons, et parlant et chantant…

          Vient ensuite le montage. Nous sommes dans la salle des « ateliers ». Devenues techniciennes,  plusieurs parmi nous reçoivent la mission d’annoncer le n° de la scène puis : « silence », « on tourne », « action ». Et nous voici sur le quai de gare avec tous les voyageurs en attente. Le train va entrer en gare. « Eloignez-vous du quai » clame le chef de gare. Teuf, teuf, teuf… (bruit enregistré par nous à la gare de Montpellier).
          Le train est là. Dans ses voitures on reconnaît Tintin, et Milou perché sur le toit, et aussi Sherlock Holmes, Hitchcock, Chaplin. Didelle et ses parents y sont aussi.

           Le découpage fort astucieux de notre directrice artistique permet de parcourir au fil du temps les quatre saisons bien caractérisées par ses paysages de feuilles d’automne, de neige, de fleurs de printemps, de parasols sur la plage…. Cadrage et angles de vue sont parfaits. Mais que d’essais, de rectifications, de changements dans les teintes, les éclairages, les musiques, les dialogues ! Ceux-ci utilisant toutes les voix masculines de la maison, des soignants, du directeur, de l’aumônier ! !

et celles des enfants de notre École Sainte Odile, ravis de participer, eux aussi, au montage du film.
         
          Le « Didelle a faim » projeté plusieurs fois à la Roseraie et, sur demande par la suite, se promet de faire quelques petits tours ici et là pour partager une séquence appréciée de notre vie en EHPAD. 

          Je n’oublie pas de dire que chaque  séance, photographiée durant ces temps d’ « atelier », est restée affichée longtemps dans notre salle polyvalente, chacune de nous pouvant y retrouver son travail personnel, ses étonnements,  son  admiration et… ses applaudissements !

         


      Molie et Claire, un GRAND MERCI
                                                                                                 
                                                                                                                      Chantal de Clock